Puerto Natales et le cerro Dorotea
Alors que nous devons attendre le bus deux jours pour partir de Puerto Natales, et après une journée de repos bien mérité à base de cuisine, blog et bière de fin de journée, on se bouge un peu plus pour ce dernier jour.
Aux environs de Puerto natales, pas grand chose à faire sauf le cerro Dorotea, recommandé par le gérant de notre auberge. Ça sera donc le programme de la journée.
Nous prenons donc un taxi (4000p) qui nous emmène dans une estancia, où il faut payer un droit d’entrée (5000p par personne). Nous y sommes accueillis très gentiment par une dame d’un certain âge et son mari, qui nous proposent d’emporter des petits pains frits pour le repas là haut. On comprend aussi qu’on peut revenir ensuite prendre un thé ou un café.
On attaque donc une rando qui grimpe pas mal jusqu’à mirador malheureusement encadré par des antennes téléphoniques.
Au début de la rando, il faut ouvrir un portail qui est barricade par du fil de fer : on sait pas trop ce qu’on doit faire (la dame nous l’a certainement dit, mais notre espagnol n’est pas des plus avancés).
On se décide et on finit par tout défaire pour tout remonter. Pendant la rando, alors qu’on aura un point de vue sur le portail, on aura tout le temps de voir si les suivants sont plus efficaces que nous.
En haut, super point de vue quand même sur Puerto natales et les environs.
A la descente, alors qu’on croise un groupe de touristes français, un condor passe à notre niveau.
Le condor, c’est le plus grand oiseau volant d’Amérique du Sud, un petit 3,5 m d’envergure. Depuis le début du voyage on s’est souvent demandé si les oiseaux qu’on croisait en étaient, mais là, ça ne fait aucun doute. C’est vraiment impressionnant de voir un tel animal voler.
Après la rando, on décide de rentrer à pied en ville, car il est encore tôt. La marche à côté de la route n’est pas des plus agréables, mais on voit des petites maisons sympas et des sortes de petits autels bizarres où les gens déposent des monticules de bouteilles d’eau.
On ne sait pas encore ce que veut dire cette tradition mais on va trouver.
On passe aussi dans une partie de la ville moins touristique que ce qu’on a vu jusqu’à maintenant, sans auberge mais avec des commerces plus typiques. Les maisons sont faites de bric et de broc, mais il y a presque toujours une belle voiture à côté.
Une autre petite chose que nous n’avons pas mentionné sur Puerto Natales : le pays ayant essuyé un tsunami en 2010, la ville est ponctuée de panneaux indiquant la direction à prendre en cas de tsunami. C’est assez perturbant au début !
Bon, voilà pour Puerto Natales ! Pour la suite, ça sera le parc Los Glaciares Nord, avec El Chalten.
Audrey tu n’es pas trop sur les photos! Les paysages sont beaux! Mais quelques uns avec vous dessus ce serait pas mal!