Paracas et les îles Balestas
Après un bus vers Lima, puis un autre vers Paracas, nous arrivons avec quelques heures de retard dues à des glissements de terrain sur la route. Paracas est un village en bord de mer, en plein milieu du désert, et en bordure d’une grande réserve naturelle : on ressort les shorts et les t-shirts, on se dit que quand même, l’odeur des usines de farine de poissons est forte. Après s’être installés à l’auberge, nous allons nous promener sur la plage. Là, nous voyons des tas de raies et de crabes qui gisent sur la plage : apparemment, un bateau a déversé des produits dans l’eau quelques jours auparavant et le résultat est là : apparemment, la baie de Paracas est la plus touchée…
Le lendemain matin, nous prenons un bateau vers les îles Balestas, à quelques kilomètres au large du village.

C’est une zone protégée, où vivent des milliers d’oiseaux : pélicans, des cormorans, des fous du Pérou, et des pingouins de Humboldt.





Les oiseaux sont tellement nombreux que l’île est recouverte de guano, dans d’énormes quantités. Toutes ces déjections sont ramassées périodiquement par les autorités du parc et vendues en tant que fertilisant.


Au milieu des oiseaux, se trouvent aussi des colonies de lions de mer (à ne pas confondre avec des phoques : les lions de mer ont des oreilles et des griffes aux pattes qui leur permettent de se gratter allègrement). Les mâles sont énormes, et c’est aussi la saison des petits.




A certains endroits, le cri des lions de mer résonne sous les arches, c’est assez impressionnant.
A notre retour, nous décidons d’aller au marché de Pisco, la ville située à quelques km, et de faire le plein de poisson pour notre séjour à Paracas. Nous trouverons de la bonite (une sorte de thon), des petites coquilles saint Jacques, et un petit poisson qui se mange frit ou en ceviche.

Le lendemain, nous partons tôt le matin, en vélo, pour découvrir la réserve naturelle. Il s’agit en fait d’un bout de désert protégé, qui donne sur la côte.


Nous roulerons 30km environ, dans de désert, sur la piste, en plein soleil !
Peu de vie ici, seuls les vautours tournent au dessus de nous, à l’affût d’une hypothétique crevaison fatale ?

La mer est d’abord bordée par de grandes falaises puis nous passerons plusieurs plages : galets, sable rouge, sable jaune…



La pause, bien méritée après une bonne grosse cote, se fera sur une plage sous une falaise. Une petite sieste et c’est reparti pour le retour. Le vent se lève mais heureusement il est dans notre dos !
Nous passons un peu de temps au centre d’interprétation, qui nous explique pas mal de choses quant à la formation du désert, ainsi que sur les espèces du coin.

En rentrant nous sommes cuits, et prenons un peu de temps pour nous reposer avant de partir le lendemain sur Lima pour nous envoler pour l’île de pâques.
Dans le bus pour Lima, nous nous sommes fait voler de nombreuses choses dans le sac de Cédric : nos sacs étaient à nos pieds comme d’habitude, mais au bout de quelques km, de l’eau coule à nos pied (c’est souvent ainsi avec les climatisations dans les vieux bus). Cedric met son sac en haut, et en arrivant à Lima, le sac est à moitié vide : un heureux péruvien est maintenant en possession de notre ordinateur, d’un téléphone, de deux casques et d’un iPod….
Une fois remis de nos émotions, et vraiment dégoûtés de s’être fait avoir le dernier jour, on relativise en se disant qu’on a toujours nos passeports, qu’on n’a pas été agressés, et surtout qu’on va passer 24h au Marriott du coin grâce au cadeau de la sœur d’Audrey.
Après un moment de détente au sauna, un bon dîner, puis un petit déjeuner d’anthologie, et un aprèm sauna piscine, nous nous envolons vers notre première destination dans le pacifique : l’île de pâques !
Bonjour les Aventuriers,
Bon ben effectivement pas cool le voyage en bus, allez courage !!!
On attend d’autres photos quand même !
Et bravo pour le « raid » en vélo
Je préfère admirer les lions de mer que les lamas..
Super les photos !
Bizz
Comment faire pour déguster avec vous, ces simples coquillages, qui rappelant ma Bretagne ?
🙂
Bon, des oiseaux, du vélo, des poisons toxico , du guano, …… et un gros dodo !
Toujours autant de plaisir à vous suivre !
Bises rafraichies, après un faux départ d’été …à Pâques!