Tongariro National Park
Apres une nuit dans un camping au nord de Wellington, nous partons vers le nord en direction de la région de Roturoa, bien connue pour ses sources chaudes et ses volcans.
En chemin, nous nous arretons a Feilding, sur conseil du Petit Fute qui nous a ete donne par Alice lors de notre passage a Chrischurch. Il y a apparemment chaque vendredi un marche aux bestiaux a ne pas louper, et d’apres l’office du tourisme, un marche des producteurs. En arrivant, la ville/le village est plutot mignon et nous trouvons facilement le marche des producteurs, qui s’avère quand meme etre tres restreint.
Par contre, le marche aux bestiaux, n’est pas du tout indique. On commence a se promener dans le village et on repere une vague odeur de mouton qui flotte dans l’air. On marchera finalement pendant un bon quart d’heure, au nez, pour trouver le lieu. Mais quel lieu ! Il s’agit en fait du plus grand marche aux bestiaux de l’hemisphere sud, qui embaume littéralement tout le village.
On commence par jeter un coup d’oeil a la salle des ventes des bovins, ou un bonne trentaine de personnes encherissent a chaque presentation de lot.
Le speaker a un accent a couper au couteau, mais c’est un vrai spectacle ! En sortant de la salle, on s’aperçoit qu’il y a des parcs a moutons a perte de vue, plusieurs centaines : pour les moutons, pas de belle salle de vente, mais la vente se fait a la criee au milieu des moutons. Pour une raison obscure, pendant la vente, on fait courir les moutons en rond dans le parc.
Apres cette visite fort interessante, nous reprenons la route direction les abords du parc Tongariro, ou nous voulons faire une des randonnees les plus celebres du pays.
Une fois arrives au camping, qui se chargera de notre navette pour aller dans le parc le lendemain, (a un cout exhorbitant), nous faisons la rencontre de deux Francais, Agathe et Guillaume, que nous avions deja repere les jours précédents dans les campings. Faciles a reperer : ils ont un van bien decore et surtout Guillaume se promene en bequilles suite a un soucis au menisque. Nous sympatisons autour de notre plat de pates, et decidons de faire la rando avec Agathe le lendemain.
La nuit sera froide, voire tres froide, nous sommes un peu en altitude, et pour la premiere fois depuis notre arrivee en Nouvelle Zelande, nous quittons la tente dans la nuit pour se refugier sur les canapes de l’espace commun, un peu plus chaud.
Au petit matin, nous partons et rejoignons Agathe au point de départ de la randonnee, qui a eu un gentil chauffeur en la personne de Guillaume qui s’est leve aux aurores. La, surprise, Le Tongagiro Alpine Crossing est l’autoroute de la randonnee : il ya des centaines de personnes sur le chemin, et on commence la randonnee a la queue leu leu.. pas tres agreable ! Mais arrives au premier replat après une bonne heure de grimpette, on commence a se dire que quand meme, on a bien fait de venir. La vue sur le cratere est impressionnante, et on voit le volcan situe de l’autre cote de l’ile pointer au loin !
Il fait toujours froid, et le sol est gele : la cristallisation de l’eau fait des sortes de fibres d’eau, entre les grains de sable volcanique.
En avancant un peu, on découvre un deuxième cratere eventre :
Nous continuons a monter, et rejoignons le point le plus haut de la rando. Nous apercevons le clou du spectacle : les lacs emeraudes. Ce sont en fait 3 lacs bleus et verts dont la couleur varie selon la luminosite et le vent, qui se detachent du fond gris marron des scories. Nous sommes subjugues par la beaute du lieu, et en comprend vraiment pourquoi c’est la rando a la journee la plus courue de Nouvelle Zelande.
La descente pour rejoindre les lacs est un peu perilleuse, et ponctuee de points fumants et puant un peu le souffre. Le volcan est en effet actif, et il y a des systemes d’alerte sur le chemin en cas d’alerte et de risque d’éruption.
Nous pique niquerons pres d’un des lacs, avant de repartir vers la descente. Avant d’attaquer celle ci, un dernier regard en arriere nous offre un des plus beaux panoramas que nous ayions vu en nouvelle zelande.
Sur la descente, nous croisons un ranger qui nettoie le chemin en faisant tomber les plus gros rochers. Il appelle a l’aide les randonneurs pour lever les plus lourds avec sa barre a mine.
La descente est longue, mais nous offre d’autres paysages tres differents du debut de la rando : vue sur de grands lacs, vegetation au lieu de champs de lave, et pente douce. Mais il y a toujours pas mal d’endroits ou le sol fume et c’est assez impressionnant !
Bon, voila, une tres belle rando, en bonne compagnie d’Agathe qui nous a supporte toute la journée… Les genoux ont souffert sur la descente, et il y avait vraiment beaucoup de monde (qu’est ce que ca doit être en ete !), mais ca valait vraiment le coup d’y aller !
Splendide cliché des cristaux dans la roche ! 🙂
I Like it !
Mais pourquoi Agathe a dû « vous supporter » : Vous êtes devenu(e)s ignobles à vivre ? 🙂
Bon, eh bien , ravie de poursuivre avec vous ?
Mais finalement vous êtes où? en New Zel ou à Bora Bora ?
I am lost…..
Coucou Colette !
On est a Rangiroa en Polynesie… mais nous avons un bon mois de retard sur le blog ! On rattrape on rattrape !
La bise