De Melbourne à Adelaide, sur la Great Ocean Road
Après s’être posés un mois à Nouméa, c’est avec appréhension que nous repartons vers une nouvelle contrée, l’Australie. C’est dur de repartir, on était plutôt bien chez tonton Laurent ! Nous arrivons à Melbourne en début de soirée et nous y trouvons une grande métropole de plus de 3 millions d’habitants, le choc après toutes ces îles. Et en plus, il fait plutôt froid! Nous retrouvons Leila et Alice, croisées à Ouvéa, qui nous hébergent pour la nuit. Nous partons le lendemain à la découverte de cette ville, accompagnes par Leila, qui s’occupe un peu de nous en matinée, puis qui nous laisse vers midi: c’est assez agréable de flâner dans les rues, malgré les buildings, la ville reste à taille humaine.
Nous passons au marche de la reine Victoria ou on salive sur les étals bien achalandés. Il y a de tout, du poisson, viandes, épiceries fines, fromages… En plus, c’est bon marche, sauf le fromage !
On continue la visite par le quartier chinois.
En fin d’après midi, retour a l’aéroport pour récupérer Vincent, fraîchement débarqué après la canicule parisienne.
Après une nuit en Airbnb chez un apiculteur amateur, nous prenons tous les trois la route vers la Great Ocean Road, route côtière entre Melbourne et Adelaide. Cette route est assez mythique, elle a en partie été creusée par les GIs de retour de la seconde guerre mondiale, pour leur fournir un emploi.
La cote est vraiment magnifique, meme s’il fait froid (entre 3 et 10 degrés), mais on ne regrette pas ! Nous nous arrêtons sur la route au fil des points d’intérêts, les plages avec leurs falaises de couleur ocre, les vieux phares le long de la cote et des cascades plus dans les terres.
Nous nous arrêtons le second soir à Bimbi Park, un camping au milieu de la foret d’eucalyptus ou vivent des koalas. Déjà sur la route nous repérons plusieurs d’entre eux perchés dans les arbres. Une fois les tentes plantées, nous partons dans le parc à la recherche des koalas. Nous en verrons plusieurs avant de rentrer se faire un feu pour se réchauffer et aller manger.
Le lendemain matin, en ouvrant la tente, Cedric en aperçoit un qui marche derrière un van un peu plus loin et nous partons à sa rencontre. Il fini par grimper dans un arbre, mais bon l’arbre était cassé et ne faisait pas plus de 2m, ce qui nous permet de l’admirer de près.
Après le petit déjeuner, nous croisons un autre de ces confrères en mauvaise posture, il cherchait à descendre, mais une protection sur l’arbre le gênait. En effet, il y a beaucoup (trop) de Koalas dans la région et des protections sont mises sur certains arbres pour éviter qu’ils ne les dévorent tous. Du coup nous avons pu petit a petit bien l’approcher, et finalement l’aider à descendre en lui apportant une branche. Il aurait pu sauter sur le bras de Vincent, mais bon vu les griffes, bonjour les dégâts sur la veste 😛
On continue sur la cote avec le site touristique des douze apôtres, douze aiguilles alignées le long de la cote, assez grandiose, on se croirait à Etretat, mais en plus grand !
On fera aussi la rencontre des « pigeons » du coin, les cacatoès blancs.
Nous poursuivons la route alternant entre les falaises, les cotes, les phares et de temps en temps des villages avec leurs surfeurs, puis on croisera enfin nos premiers wallabies. Ça reste assez farouche comme animal, un peu comme des lapins, mais en plus gros.
On croisera vraiment pleins d’oiseaux, les mac pies et leur chant harmonieux, des red parrots, des plus petits difficilement photographiables.
Certains endroits sont surprenants comme cette foret pétrifiée. En fait, il ne s’agit pas d’arbres pétrifiés, c’est juste des concrétions de sable, d’autant plus impressionnantes.
Au fur et a mesure que nous avançons, les paysages changent. Ça rappelle les cotes bretonnes, mais avec des plus gros lézards !
Il y a aussi les phoques qui jouent ou chassent, on ne sait pas trop 😉 au pied de la falaise.
Globalement, nous n’aurons pas passé une journée sans découvrir de nouveaux animaux, plantes, c’est assez riche et diversifié. Les oiseaux sont très colorés, ça changent de ce que nous connaissons.
Le dernier matin, on se fait une petite peur, en s’apercevant que nous nous sommes trompes sur l’horaire de l’avion et qu’il decole deux heures plus tard. Nous arrivons finalement a l’attraper, et nous voila direction le Red Center et Alice Spring, toujours en compagnie de Vincent !