Munduk
De Pemuteran, nous prenons une voiture privée pour rejoindre Munduk, village de montagne a quelques heures de route. Nous arrivons avant midi, et choisissons une jolie chambre avec une porte sculptée magnifique.
Sur les conseils du propriétaire, nous partons marcher l’après midi pour aller admirer les cascades du coin. La promenade est intéressante car on traverse des plantations de café et de girofliers. Les girofliers sont des arbres assez hauts, et c’est la fleur qui est récoltée pour en faire des clous de girofle. Elle est ensuite séchée par terre, et part en grande partie dans l’industrie du tabac, car ici, les fumeurs fument du tabac aromatise aux clous de girofle. Nous voyons des indonésiens ramasser les clous, perches sur des échelles de bambou, a plus de 15 mètres de haut.
Après avoir bien galeré a trouver le chemin de la cascade, nous arrivons finalement aux marches qui y descendent et on croise une petite indonésienne, 5/6 ans, qui nous demande, dans un anglais parfait, notre nom, notre homestay, et d’autres petits éléments de présentation. Nous sommes épatés par son niveau, et en en discutant avec le monsieur qui s’occupe de l’entrée de la cascade, il semble que les gamins d’ici apprennent très tôt à l’école un anglais orienté conversation. Le monsieur lui même nous dit qu’il était prof d’anglais et que maintenant, à 70 ans passés, il voudrait bien apprendre le français.

La cascade est bien plus bas, et nous descendons plusieurs centaines de marches qu’il faut remonter ensuite, mais le lieu est joli et la cascade rafraîchissante.

On suit le chemin, pour accéder à une deuxième cascade, puis nous prenons le chemin du retour en s’arrêtant prendre l’apéritif dans un bar d’hôtel juste au dessus des rizières pour admirer le coucher du soleil.
Après cette belle journée, nous repartons le lendemain pour marcher vers les deux lacs situés au dessus de Munduk. Pendant 3 heures, nous marchons, dans les rizières puis sur un chemin traversant la vallée, mais toujours en montée. Arrives en haut, avec la vue sur le lac, il faudrait redescendre pour y accéder, mais le manque de courage nous arrête à un warung avec une belle vue sur l’endroit, qui mixe plats français et plats indonésiens. Nous craquons pour la saucisse frite maison, et un gâteau au caramel d’anthologie, avant de redescendre à notre homestay, un peu dérangés par les chiens des habitants qui semblent s’être réveillés et ont une fâcheuse tendance à grogner et aboyer un peu trop près de nous au goût de Cécile. Le soir, Cécile tente sans succès de se trouver un spa pas trop cher, et nous profitons de l’excellent warung de notre homestay pour notre dernier repas à Munduk.