Lombok

Après avoir longuement hésité entre Nusa Penida et Lombok, nous avons finalement choisi d’aller passer les quelques jours qui nous restent en Indonesie a Lombok, l’île qui est à côté des iles Gili.
Nous prenons le bateau public pour le rejoindre : un peu comme les bus en Amérique du Sud, le bateau part quand il est plein. Manque de pot, nous arrivons dans les premiers, et nous attendons une heure et demi pour faire une traversée de 15 minutes.
Nous trouvons rapidement un chauffeur pour nous emmener dans le village que nous ciblons, Tetebatu, au sud du volcan Rijani. La route se fait au milieu des villages, beaucoup plus authentiques que ce que nous avons pu voir a Bali. Après une première visite de homestay un peu trop roots a notre goût, nous nous posons dans un bungalow de bambou en bord de rizières, pour écrire les nombreux posts de blogs en retard tout en regardant les variations de lumière et de vert sur les terrasses…

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Le lendemain, nous suivons Ali, 23 ans, qui bosse pour notre homestay et sera notre guide pour la journée. Il nous emmène à travers les rizières, les champs de tabac, de cacahuètes, de café, de piments, et nous allons aussi voir deux jolies cascades.

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Nous discutons beaucoup avec lui, de sa vie ici, des rapports entre les religions en indonesie, de ses études… Nous finissons notre randonnée dans le parc national, ou nous restons quelques temps assis pour observer les singes noirs du coin.

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En fin de journée, nous nous arrêtons dans l’arène où se déroulent les combats traditionnels sasak. Des équipes s’affrontent en combats un contre un, et les combattants sont armés d’un bâton en bambou et d’un bouclier. Ils se tapent dessus plutôt très violemment, au dessus de la ceinture, et les points sont comptés lorsqu’on touche la tête, les bras ou le flanc. Le combat peut s’arrêter prématurément, si un des combattants saigne à la tête.
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Entre les phases d’assaut, les combattant font des petits pas de danse, narguent un peu leur adversaire, mais surtout, soutient à pleine dent. Et oui, ici, on se tape dessus, mais en souriant !

Les combats durent jusqu’à la mi septembre, et l’équipe gagnante remportera 25 millions de roupies, ce qui fait une somme assez conséquente, mais les joueurs gagnent aussi un peu d’argent pendant les combats : en effet, si le public estime que le combat est bien mené, il peut venir sur le terrain mettre un billet et les deux combattants se partageront la mise a la fin du combat.
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Après ce spectacle assez incroyable, nous rentrons dans notre petit bungalow et dîner en compagnie de deux suisses arrivés là la veille.
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Le lendemain, nous louons un scooter pour visiter les villages d’artisanat aux environs. Nous nous arrêtons dans un grand marché, où on trouve un peu de tout, poissons sèches, viandes, légumes, tabac… On voit aussi pas mal de choses inconnues, dont une sorte de pâte pressée au poisson, qui a un peu l’odeur de la sauce de poisson, mais à l’état solide.

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Nous essayons aussi de trouver les villages d’artisanat dont on nous a parlé, sans grand succès, car ils se résument apparemment a deux ou trois boutiques… La promenade est belle, à travers la campagne, mais on rentre tôt, pour se reposer, écrire un peu et décider du programme du lendemain.
Nous partons de Tetebatu un peu à regret, après avoir dit au revoir aux gentils chiens de la homestay et aux gérants. Notre guide, Ali, nous accompagne a Kuta, et on s’arrête dans un village traditionnel sasak, ou les maisons sont toutes faites de bambou. Les personnes qui y vivent sont majoritairement paysans, et les femmes se sont toutes plus ou moins reconverties en tisserands pour les touristes.

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En arrivant à Kuta, nous nous installons dans une homestay avec plein de surfeurs, et nous partons nous promener sur la plage. Celles ci est complètement recouverte de déchets, ce qui nous refroidis un peu… En marchant un peu, nous arrivons dans une zone un peu plus touristique qui a l’air d’être un peu plus nettoyée, mais ça n’est toujours pas ça. C’est vraiment dommage, car la baie, la vue sont vraiment magnifiques.

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Nous finissons la journée dans la piscine de la homestay, à discuter avec les voyageurs qui restent ici pour surfer pendant plusieurs semaines.
Le lendemain, nous louons un scooter pour longer la côte et découvrir les plages du coin. Ici, contrairement à Tetebatu, notre premier stop sur Lombok, tout est sec, les cultures ont besoin d’être arrosées. Il y a des buffles et des chèvres un peu partout. Nous longeons dans la matinée quatre ou cinq baies différentes, avant de s’arrêter dans la dernière. Il y a pas mal de surfeurs débutants dans l’eau, et nous marchons un moment sur la plage, qui est vraiment jolie, et un peu moins « plastifiée » que les autres…

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Nous déjeunons dans un joli restaurant en bord de plage, du poisson frais bien bon, et on reste tout l’après midi a buller sur la plage, entre baignade et lecture…
Il est déjà temps de repartir d’Indonésie, après 4 semaines passées ici, et direction le Vietnam pour 2 semaines, quelques jours à Singapour, et le retour en France.

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